Conférence de Jacques Baudoux
Le vendredi 10 novembre 2023 à 18.30h
Il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour que la photographie de reportage occupe une place qui deviendra très importante.
Les appareils de prise de vues et la chimie à disposition des auteurs ne favorisent pas la pratique de ces reportages et peu de photographes se lancent dans l'aventure.
Pourtant, avec les moyens technologiques à leurs dispositions, des pionniers, témoigneront photographiquement, des affres des guerres de Crimée, de la Commune de Paris et de la guerre de Sécession, des avancées techniques verront le jour, permettant à partir de la guerre de 1914-1918 de réaliser des reportages plus nombreux et de meilleure qualité.
Les photographies des conflits dramatiques ayant endeuillé le monde au cours des XXe et jusqu'à nos jours constitueront toujours une part importante des photographies de reportages.
À partir du dernier quart du XIXe siècle, des photographes vont s'intéresser et vouloir témoigner des conditions socio-économiques déplorables dans lesquelles sont plongées les masses laborieuses, divers courants occuperont le terrain, « photographie ethnographique », « photographie sociale », « photographie humaniste » dont l'importance culminera vers le milieu du siècle. Les photographes de ces différents courants, nous permettrons de prendre conscience de la nécessité d'améliorer les conditions de vie de la majorité de la population mondiale, face au rouleau compresseur de l'ultra-capitalisme.
Il est souhaitable que les images des multiples conflits actuels, n'occultent pas celles dont les auteurs consistent à nous rappeler le retour vers un monde d'extrême pauvreté et d'abandon des classes défavorisées.
La photographie de témoignage, sociale, humaniste et engagée est, je pense, bien plus importante qu'un beau coucher de soleil.
Réservation souhaitée : cerclehistoirehenriguillemin@gmail.com.
Tél. 064 446017 - 064 284492
